Address
304 North Cardinal
St. Dorchester Center, MA 02124
Work Hours
Monday to Friday: 7AM - 7PM
Weekend: 10AM - 5PM
Address
304 North Cardinal
St. Dorchester Center, MA 02124
Work Hours
Monday to Friday: 7AM - 7PM
Weekend: 10AM - 5PM
Vous êtes confronté à des murs ou plafonds farineux et vous ne savez pas comment les traiter ? Découvrez les différences essentielles entre durcisseurs et peintures glycérophtaliques, et apprenez à identifier la source de la pulvérulence avant de vous lancer dans vos travaux. Que vous soyez un bricoleur du dimanche ou un professionnel, cet article vous guide à travers les meilleures pratiques et produits pour restaurer vos surfaces. Ne laissez pas les problèmes de peinture vous décourager, lisez la suite pour trouver des solutions efficaces et durables !
Les deux produits ont des points communs mais ils ont aussi beaucoup de différences. L’un comme l’autre est utilisé par le peintre pour bloquer des fonds difficiles. Il va de soit que la glycérophtalique, qui n’est qu’une peinture solvantée, peut servir à peindre en finition, n’importe quel subjectile, mais le durcisseur ne sert qu’à une seule chose, bloquer les fonds pulvérulents. Les deux agissent en pénétrant au plus profond du subjectile touché, en cristallisant les poussières d’enduits formées par la pulvérulence du support. Vous pouvez donc utiliser, un durcisseur ou n’importe quelle peinture solvantée (impression comme finition). il y a fort à parier que si de grandes zones d’enduit tombent d’un plafond (exemple photo ci-contre – photo d’un abonné, tirée de notre forum) il s’agisse d’une pulvérulence. Ce sont alors des plaques entières qui peuvent se désolidariser de son ensemble. Mais la plupart du temps, ce sont des dégâts bien moindre que vous observerez.
1 – ÇA FARINE SOUS L’ENDUIT OU SOUS LA PEINTURE ?
Vous vous trouvez face à un mur ou un plafond présentant des zones de surfaces abimées (voir photo ci-contre). Le feuil de peinture se retire par petites ou grandes parties et laisse apparaître le subjectile dessous. Lorsque vous les touchez, c’est une sorte de poussière farineuse que vous observez sur les doigts. Ou bien encore, au moment d’appliquer votre peinture, le rouleau arrache une partie de l’enduit déjà en place et/ou de la peinture. Il se peut que votre mur soit touché par un désordre très courant dans le bâtiment et qui a entrainé l’apparition de ces « poussières » que l’on appelle PULVERULENCE. Il faut donc, comme à chaque fois qu’il y a un problème, trouver la source du désordre avant de réparer, autrement le désordre reviendra. La plupart du temps ce type de désordre fait légion dans les anciennes bâtisses. Il prend sa source à la suite d’un dégât des eaux, même insignifiant, des supports trop vieux qui se délitent (anciens murs en torchis, par exemple, sur lequel le plafonnage ne tient plus), ou une incompatibilité de produits utilisés sur le même support. Hélas, les bâtiments récents ne sont pas épargnés !
La méthode consistera à trouver la source du problème, la régler si l’on peut, ou faire intervenir le cas échéants, un couvreur, un plombier ou un maçon selon l’origine du désordre. Il est quand même bon et judicieux, quand on est propriétaire d’une maison que l’on restaure, d’être équipé d’un testeur d’humidité, même premier prix, qui vous mettra sur la bonne piste. Chaque signe extérieur (traces sur le crépis, tuiles déplacée etc.) doit vous aider à comprendre votre problème ! Il vous restera le forum du peintre ici même, qui pourrait vous mettre sur la bonne piste.
PEUT-ON REPERER UN MUR PULVERULENT AVANT DE LE PEINDRE ?
Visuellement, oui ! Il suffit d’être attentif et de regarder de plus près le subjectile déjà peint et vous devriez repérer de petites écailles de peinture (parfois plus importantes que de simples écailles) coinçées sous un feuil de peinture ajouté ! Cela signifie que le peintre précédent a arracher un agglomérat de peinture et d’enduit en passant le rouleau, et qu’il a étaler un peu plus loin en continuant quand même à peindre. Aussi, ne les confondez pas avec du cloquage. Voici un cours complet sur les différents désordres. Observez sur la photo ci-dessus (photo d’un abonné du forum) les petits reliefs et petites plaques visibles sur le pourtour de l’accroche du plafonnier.
Maintenant si à première vue, vous ne repérez rien, il faudra toucher le mur avec la main pour constater ou non la présence de cette poussière farineuse blanche, typique d’une pulvérulence avançée.
2 – QUEL PRODUIT CHOISIR ?
DURCISSEUR
PEINTURE GLYCEROPHTALIQUE
3 – ET LA PEINTURE ACRYLIQUE DANS TOUT CA ?
La chimie d’une peinture à l’eau ne lui permet pas de pénétrer le support et donc de figer les poussières d’enduits qui se sont délitées ! Oubliez la peinture acrylique.
4 – LA TECHNIQUE D’APPLICATION
Il ne servirait à rien de vouloir chasser le farinage à coup de chiffon, autant essayer d’enlever tous les grains de sables d’une plage. En revanche quelques précautions sont à prendre avant l’application. Vous devez faire tomber toutes plaques d’enduit qui ne tiendraient pas ! Sondez avec vos doigts et tout ce qui sonne creux devra être déposé ! La limite de cette réparation réside dans la quantité de plâtre à faire tomber ! Si vous êtes en présence de murs en torchis, vous risquez d’avoir de grandes surprises, je vous conseillerais alors de contacter un maçon qui pourra mieux vous aider.
Appliquez le durcisseur au rouleau à long poils en utilisant un camion de peintre, cela vous permettra d’emmener une plus grande quantité de produit à chaque trempage. Attention le produit étant très liquide, vous veillerez à bien protéger les sols et à utiliser une paire de lunette de protection adéquat.
Autant les produits acryliques ne risquent rien, autant les durcisseurs solvantés sont hautement inflammables, attention aux sources de chaleur commune.
Comme il est dit plus haut, le durcisseur s’applique en une seule passe. Comme la mise en peinture d’un mur, vous utiliserez une brosse large en 32 pour faire les réchampis et un rouleau en 12mm pour les surfaces. Pas la peine de mettre du produit sur les murs qui ne sont pas à bloquer, mais un débordement n’est pas bien grave. Une fois sec le produit ne se voit presque plus, et est peignable.
5 – C’EST MON ANCIENNE PEINTURE QUI FARINE !
Il arrive que ce soit la peinture elle même qui farine en surface, la raison est bien souvent plus simple. Vous passez la main sur des volets peints, ou un mur, un plafond etc. Incompatibilité de peinture entres-elles ou présence d’une très ancienne peinture solvantée, (Parfois même au plomb ! Inutile de vous mettre en garde si vous êtes amenés à poncer ce type de subjectile = masque pf3 + aération des locaux).
On ne règle pas le problème de la même manière. Utiliser un durcisseur ne servirait à rien, puisque ça n’est pas le support qui n’est pas stable mais la peinture la fautive ! Il faudra poncer le subjectile, puis le lessiver avant de le repeindre ! Vous aurez le choix entre une alkyde en phase acrylique ou n’importe qu’elle peinture solvantée. Les deux seront compatibles sur à peu près toutes les anciennes peintures.
6 – CONCLUSION
Si je dois conclure « par quel produit choisir ? », mon choix se porterait naturellement vers le durcisseur acrylique. C’est un produit qui a fait ses preuves et qui est aussi efficace que n’importe quelle peinture solvantée. Vu son prix au litre et vu sa consommation (20m²/litre environ) le durcisseur reste imbattable sur tous les tableaux. Il est sans odeur et se nettoie facilement, en outre il sèche bien plus vite que n’importe quelle peinture glycérophtalique.
Il se trouve que je vend le meilleur durcisseur de la planète dans ma boutique est qu’il est à un prix ultra compétitif toute l’année 😉
Juillet 2024 / Mars 2025- Docteur peinture®