Address
304 North Cardinal
St. Dorchester Center, MA 02124
Work Hours
Monday to Friday: 7AM - 7PM
Weekend: 10AM - 5PM
Address
304 North Cardinal
St. Dorchester Center, MA 02124
Work Hours
Monday to Friday: 7AM - 7PM
Weekend: 10AM - 5PM
1-BALAYER LES IDÉES RECUES
La première chose à faire est de briser les fausses rumeurs sur la peinture en générale et il y en a beaucoup . Ce sont des croyances nées la plupart du temps , par un manque de connaissances de ceux qui les écoutent et de la gouaille de ceux qui les répandent ! Combien de fois ais-je pu lire, sur ma page Youtube ou Facebook, des avis quasi haineux, de spécialistes « auto-proclamés » (ultracrépidarianiste), qui brandissant leur voie (en écrivant bien au chaud leurs commentaires derrière un écran), usant de sophismes à peine caché , parce que « eux ils savent et pas toi ! ». ok tu sais ! donc tu as raison… (faudrait songer juste à savoir réchampir avant de donner des leçons sur les réseaux sociaux !) Ce point étant éclairé, passons aux choses sérieuses.
C’est l’identification des fonds qui dicte la peinture a utiliser, nul doute que cette peinture sur un fond non adapté cloquera comme les autres
Les fabricants et les revendeurs, prêt souvent à tout pour développer leur clientèle et plus généralement, faire encore plus de bénéfice, savent mieux que quiconque écouter leurs clients. Suffit de pencher l’oreille dans un magasin pour entendre :
-« …je ne veux plus d’araignée chez moi ! »
-« …je n’aime pas peindre, faut que ça aille vite »
-« …c’est pour ma salle de bain, je veux pouvoir me doucher sans faire tomber la peinture »
« …je veux peindre tout dans la même journée » etc. etc.
Autant d’exigences qui ont fini par jouer des tours aux professionnels de la finition mais qui ont aussi fini par se retourner contre les particuliers qui en étaient à l’origine.
Les « grandes » marques ont leurs usines, qui bien souvent se comptent sur les doigts d’une main, voir moins. Il arrive également que certaines, fassent fabriquer leur propres peintures, par des usines fabriquant pour d’autres marques, ou encore qu’une marque ait racheté une autre, et que la fabrication des deux, pour des raisons budgétaire, se voit regrouper dans une seule usine, bref ! L’industrie de la peinture, au sens large, est plutôt une « petite » famille. Il en résulte qu’ hors-mis les ingrédients dans une peinture, justifiant de sa qualité et de son prix, on retrouve souvent les mêmes objectifs, « se plier aux exigences du client » , (quitte à créer un peu de vent et au passage beaucoup de fausses idées).
à mon sens la plus gênante, c’est l’affirmation que « peindre c’est facile, et que par voix de conséquences, je sais faire ! »
Docteur Peinture.
Pourquoi se laisser distraire par un vendeur de GSB, (qui bien souvent, n’a jamais eu une entreprise de peinture ou n’a jamais été peintre professionnel de sa vie , n’a reçu aucune formation professionnelle), qui semble capable de vendre, sans trop de difficulté, l’ensemble des peintures qu’il vous faudra pour repeindre votre maison ? Pourquoi ? En un mot : « MARKETING »
A présent, apprécions un florilège d’idées complètement fausses, que j’ai entendu durant ma carrière d’artisan et qui viennent toutes principalement, de ce qui a été longuement décrit ci dessus.
Aujourd’hui, l’utilisation plus régulière des peintures dites acryliques, a vu l’apparition de nouvelles techniques de mise en peinture, aussi et surtout l’arrivé de nouveaux outils. Adieu escabeau, P.I.R.L (plateforme individuelle roulante etc.), aujourd’hui pour travailler vite, on utilise la perche et les gestes en sont changés.
Les peintures solvantées, pour des raisons d’hygiène, d’écologie et pour des raisons sanitaires également, ont été remplacées petit à petit dans les rayons des magasins. Respectant le taux de C.O.V en application en Europe, elles sont toutefois encore en vente (voir la vidéo ci-contre). Taux de c.o.v., qui d’ailleurs soit-dit au passage, ne sont pas les mêmes aux Etats unis que par chez nous. Pas le même pays, pas les mêmes lois = pas les mêmes devoirs pour les industriels.
Autrefois, les solvantées , plus nombreuses que les acryliques, inventées bien plus tard (voir l’article un peu d’histoire, sur le cours de la composition des peintures, tout en bas de page) faisaient légion sur les chantiers des professionnels comme des particuliers. Comme chacun le sais, les solvantées ont l’avantage (et ça n’est pas le seul avantage) de sécher au toucher plus lentement, l’inconvénient majeur est donc le fait que parfois, selon l’hygrométrie du moment, il était impossible de redoubler dans la même journée le subjectile qui avait été peint. Sont arrivées les peintures à liants acryliques et avec elles l’incroyable pouvoir de sécher en surface rapidement, de polymériser en profondeur tout aussi vite et de permettre l’application d’une seconde couche le même jour. Sauf qu’à force de jouer sur les formules, les peintures sèchent à une vitesse que même pour un pro, la méthode d’application « ancestrale », encore faussement recommandée par les industriels eux mêmes, n’est plus applicable.
Je suis toujours très surpris d’être un des rares à le dire aujourd’hui, avec la crainte (toute modérée 😉 d’entendre un détracteur m’accuser d’escrocs. S’il est vrai que la technique de croiser la peinture en avançant par surface de plus ou moins 1m² est sur le papier formidable, elle n’est, en revanche pas applicable sur un chantier avec les peintures d’aujourd’hui. Un peintre pro ayant des années d’expériences, se casserait les dents à peindre un plafond de 80m² en croisant, un plein été à Toulouse ! crois moi !
Docteur Peinture
La situation géographique peut vite faire changer le temps qu’un peintre a pour appliquer sa peinture (entendez par là, la rapidité à laquelle le peintre devra exécuter son travail). Difficile dans ces conditions de donner un exemple pour que chacun comprenne que ce qui est vrai, au mois d’avril sur Toulouse, l’est tout autant au mois de juillet à Amiens, en revanche à Marseille en plein mois de Juillet et à Lille à la même période, la différence est réelle et préjudiciable.
Prenons exemple sur ma belle ville de Toulouse :
On pourra faire, avec une peinture à base de liant acrylique, un plafond d’environ 25m² sans trop de soucis. Si la surface à peindre dépasse cette dimension, je recommanderais alors de travailler avec une huile chaulée ou tout autre peinture solvantée qu’il sera possible d’utiliser selon la préparation et la nature des fonds à peindre.
C’était mieux avant ?
Sur les plafonds et il n’y a pas si longtemps que ça, (et c’est encore le cas aujourd’hui avec certaines peintures à base solvantée), après avoir charger le rouleau de peinture, on faisait un premier passage, pour déposer la peinture en travers de la lumière, puis on venait répartir la peinture dans l’autre sens (sens de la lumière) pour enfin passer à la surface juxtaposée, jusqu’à avoir fini de peindre le plafond complètement. Cela permettait à la peinture d’avoir une répartition homogène. Mais c’était sans compter la « tension » de la peinture. Aujourd’hui les peintures acryliques, pour certaines, ont une réelle « tension » (au séchage le feuil se tend), si cela peut être source de désordres selon le fond , sur un support normal et bien préparé, le rendu d’un feuil tendu donne à la peinture sèche, un aspect des plus lisses et laisse une surface plane, presque parfaite. (à condition d’utiliser le bon manchon également, voir la vidéo à ce sujet ci-dessus). Cela à également comme avantage, de ne pas avoir à croiser, à condition d’avoir le bon geste pour répartir la peinture ( pression bien dosée sur le rouleau, geste pour emmener la peinture, ne pas la travailler pour allez plus vite etc)
Prenons le mot au pied de la lettre. Cela signifie quoi une peinture MONOcouche ? Peinture une couche ! On est d’accord ? Vu comme ça, ils n’ont pas tort, on peu rarement passé deux couches en même temps ! Mais ce mot trompeur a une signification beaucoup plus subtile prêtant-à-croire que la peinture peut se passer en une seule couche ! Grosse nuance (sans jeux de mot pourris). Il n’est pas nécessaire de chercher longtemps pour se rendre compte qu’à en croire ces fabricants , une seule couche suffit
Il est temps de faire un point : Pourquoi je passe toujours deux couches , minimum, sur tous les subjectiles que je peins ?
Pour une question d’esthétique, bien souvent la deuxième couche sert à couvrir la première et à cacher les défauts éventuels, de manque de peinture. L’application de la seconde couche, sur un plafond, peut-être croisée avec le sens de la première pour être certain d’être passé partout. Mais le dernier feuil devra être appliqué dans le sens de la lumière principale de la pièce (en tous les cas la source lumineuse principale, quand il s’agit d’une pièce avec plusieurs fenêtres par exemple).
Manque de peinture, matérialisé par l’observation possible de l’ancien feuil dessous. Sur cette photo, j’ai marqué de façon volontaire, la zone dont il est question dans le second argument.
Lorsque l’on passe une couche de peinture teintée, on constate, et chez toutes les marques, y compris les pros, qu’il y a des petits ambus, des endroits ou la peinture a mal adhéré mais parfois aussi, des manques, et une sensation de transparence au niveau de tous nos réchampis (souvent visible à la première couche en lisière des extrémités des murs, lorsque l’on a réchampi le tour d’un mur avant de le peindre, voir la photo ci contre)
Le feuil superficiel, (comprenez, la deuxième couche de peinture appliquée, mais ça ne fait pas très pro !), va servir de protection à la première, contre l’abrasion, les uv etc, Si une seule couche était appliquée, et que pour une raison ou pour une autre il fallait passer un coup d’éponge, (même sur une satiné qui le supporte très bien), le feuil superficiel serait abîmé systématiquement, laissant apparaître le subjectile dessous et son ancienne décoration. Plus grave encore, sans son feuil de protection, le subjectile serait affranchi de toutes protections à son environnement. (produit chimique par exemple).
Et on pourrais ajouter un dernier point si secondaire (j’ironise à mort) qu’il est presque déplacé d’en parler à présent . Il existe ce que les professionnels du bâtiment ont créées, les DTU (document technique unifié) qui a défaut, aujourd’hui, d’imposer une technique, s’assure que chaque peintre travaillera dans les règles de l’art. La façon de peindre, est donc inscrite et détaillée sur ces documents officiels, utilisés pour chaque chantier publics, mais qui doivent l’être également, pour chaque artisan qui respecte les règles de l’art régit par son métier. Donc, deux couches (MINIMUM), une qui sert à bloquer le fond, et l’autre de finition. Il existe un millier de subtilités dans les D.T.U., que je vous invites à découvrir ici.
ATTENTION DANS CE QUI SUIT, je parle de peinture, pas de produit imperméabilisant !!!!
Là, on pourrait en parler des heures, mais soyons concis… Il existe DEUX TYPES de peinture : les extérieures et les intérieures. Ensuite, vous devez déterminer sur quel type de support la peinture doit être appliquée. Il y a les bois, les ferreux, les façades, les peintures « spéciales et techniques » (pour sol, piscine, surfaces difficiles à peindre, zinc, surfaces tachées, etc.), ainsi que toutes les autres (mur, plafond). On peut mettre une peinture pour mur sur une porte, à condition qu’elle soit lessivable, cela sous-entend au minimum, une satiné. Mettre une peinture pour « porte » sur un mur est aberrant puisque la peinture pour bois est microporeuse, (elle laisse respirer le support), mais c’est aussi et surtout une peinture plus chère au litre que ne l’est une simple peinture murale. (une peinture mur va sur un plafond, et vis versa), mais ça ne l’empêche pas d’être également applicable.
Il faudra tout de même prendre conscience que selon les cas pour des portes, pièce humide, fort passage, etc. il conviendra d’utiliser une peinture micro-poreuse et pas une autre, même si d’autres peuvent être appliquée, elle ne sont pas aussi solide que les peintures pour bois. Certaines peinture affichent : « monocouche », « spéciale pièce humide » etc. Il ne faut pas croire que c’est la spécialité des peintures gsb, certaines, professionnelles, s’y sont mis en même temps, qu’ elles ont aussi ouvert leur magasin aux particuliers.
Par conséquent, il n’existe pas de peinture spéciale pièce humide, je ne fais pas allusion à des lieux comme les hammam ou les parois d’une piscine !
Pour une utilisation tout-à-fait classique d’une salle de bain, (je me lave, et éventuellement les dents, pour les plus propres) une peinture satinée fera donc amplement l’affaire en ce qui concerne les murs ! Remarque, les peintures faussement appelées « spéciale salle de bain » (sauf exception qui confirme la règle) sont très souvent des satinées. Les fausses idées sont tellement nombreuses qu’il faudrait tout un chapitre pour les lister complètement. Indigeste et compliqué à écrire! Alors à défaut d’avoir une véritable liste, retienez une chose « OUBLIEZ TOUT CE QUE VOUS CROYEZ SAVOIR ». Ma formatrice me le disait souvent.
2- L’ASPECT SELON LA PIECE ET LE SUBJECTILE
En faite c’est assez simple de choisir sa peinture, il y a deux critères principaux qui aideront au choix de l’applicateur. Tout d’abord, l’applicateur s’assurera de disposer d’un fond stable et bloqué, ainsi que de la compatibilité de la peinture qu’il va appliquer sur un subjectile déjà peint ou a peindre. Il faudra aussi, qu’il ait préalablement préparé son support dans la finition qu’il souhaitera. Dès que ces deux points sont contrôlés, on peut passer au choix de la peinture. Le premier point est l’aspect. Peu importe le type de subjectile sur lequel on va appliquer une peinture , ( car la plupart des liants dispose d’une variante d’aspect différent, quoi que certains ne sont ni mat, ni brillant, voir le cours sur la nature des fonds) c’est surtout le lieu qui va déterminer le choix de l’aspect.
Aujourd’hui, les DTU classent les peintures selon leur « brillance spéculaire ». Ils ne parlent jamais de mat, satiné ou brillant, mais, à défaut d’avoir un « brillancemètre » (appareil électrique qui mesure la brillance d’une peinture et, selon le résultat, classe une peinture dans une des catégories que tout le monde connaît), on va se contenter de ce que l’on peut lire sur les fûts de peinture.
Selon les marques, on retient 4 grandes familles :
Il faut comprendre que certaines marques on décidé d’appeler différemment leur peinture selon l’aspect. On peu ainsi croiser des peinture dite « demi-satiné » (soit velours) ou « demi-brillante » (soit satiné) il y a aussi des « ultra-mat » et des « ultra-brillante », qui sont aux extrêmes de la brillance spéculaire.
Son aspect confère à la peinture , la faculté de réduire la perception des défauts d’aspect d’un subjectile, tout en absorbant les rayons lumineux de la pièce ( joints mal poncés, rebouchage grossier, etc). En d’autres termes quand le support est peu ou mal préparé, mieux vaut opter pour une « mate » qu’un autre aspects. Les mates sont plus ou moins brillantes (de façon presque imperceptible, on peut toutefois s’en rendre compte lorsque l’on observe un plafond au plus près et en face d’une lumière rasante). On évitera un maximum les lieux où l’eau est présente.Applicable dans les séjours, salon, bureau , chambre. Tous subjectiles peu ou mal préparés. Murs et plafonds. Chambre d’enfants, couloirs, hall, dégagements, intérieur de placard, déconseillée dans les salles d’eau (sauf plafond si pièce bien ventilé, par fenêtre et VMC) cuisine, wc, salle de bain, cellier, buanderie.
Certains l’appelle la « demi-satinée », elle s’approche de la satinée en lumière rasante, mais lorsque l’on observe de façon perpendiculaire un subjectile (en face) c’est un effet légèrement « moiré » qui apparaît accentué par la lumière artificielle et/ou naturelle, confèrent ce « faux » aspect de la matière qu’est le velours. Applicable dans toutes les pièces de la maison, murs comme plafonds, sauf…à cause de son brillant spéculaire, je la déconseille sur des subjectiles mal préparé, ainsi que les plafonds (plutôt inesthétique)
En revanche, ce qui fait défaut à la satinée, plus que la velours et moins que la brillante, c’est qu’elle fait également ressortir les défauts d’aspect des subjectiles (par manque de préparation du support) donc, il est préférable et recommandé, de réaliser un ratissage avant d’utiliser ce genre de peinture. Grâce à son aspect satiné, elle fait « perler » la vapeur d’eau , je la préconise dans toutes pièces humides et de grand passage, couloirs, dégagement, hall d’entrée, wc, salle de bain etc, ainsi que les chambres d’enfants (plus facile d’entretien qu’une velours ou largement plus qu’une mate). Souvent utilisée sur les métaux. Où les murs de garage par exemple. A cause de sa brillance spéculaire, très prononcée, je la déconseille sur les plafonds, elle fait ressortir les défauts de préparation rendant l’ensemble inesthétique.
Dans toutes les pièces humides et au fort passage, couloirs, entrée, salle de bain, wc etc, d’autant plus vrai que la Vmc est inexistante ou faible. Dans des lieux propices à la salissure, murs de garage, ateliers etc, voir chambre d’enfants. Portes d’intérieurs, et toutes boiseries en extérieur. Peu de contre-indication finalement, il faudra prendre en compte la qualité de la préparation du support, car ce qui est vrai pour la satinée l’est encore plus pour la brillante (la brillance spéculaire d’une peinture fait ressortir TOUS les défauts d’un subjectile, comme les joints mal fait) Je déconseilles cet aspect comme des escaliers, une fois humide, les marches pourraient être très glissante et dangereuses. Passé les quelques règles faisant état de l’humidité ou du passage d’une pièce, on peut mettre à peu près n’importe quoi n’importe où. Il n’est pas rare de voir des meubles de cuisine par exemple, relookés en mat, conférant selon la couleur utilisée, un style à l’ensemble.
3- EXCEPTIONS PAR LA NATURE DU SUPPORT
« Voyons ensemble les quelques exceptions que l’on peut souligner. Nous avons vu en détail les différents aspects pour les différentes pièces, mais il y a aussi des subjectiles autres que les murs et les plafonds. Selon la nature du subjectile (plâtre, carrelage, bois, fer, aluminium, chape, etc.), on utilisera une peinture différente.
Si un volet très ancien, par exemple, ayant eu un nombre incalculable de couches de peinture, doit être repeint, il n’est plus nécessaire d’utiliser une micro-poreuse, l’épaisseur des couches rendant quasi hermétique le subjectile dessous. En revanche, cela pose un problème pour les bois susceptibles d’être en présence d’humidité, comme les portes de salle de bain, volets extérieurs, portails, etc. Il faudra s’assurer de revenir « à blanc » avant de repeindre le subjectile avec une micro-poreuse.
Il faut savoir qu’une « glycéro » micro-poreuse par exemple peut être utiliser sur fer en extérieur si l’on adjuvante un anti-rouille, mais sachant le prix des peintures micro-poreuse, cela serait du gâchis.
Le plus important lorsque l’on doit peindre un subjectile non ferreux, c’est l’accroche sur le support. Souvent pour les non-ferreux, on utilise des peintures d’accroche en primaire, car certains matériaux comme le zinc ou la plupart des plastiques notamment , offres une faible adhérence à toute peinture.
Composée d’une peinture et d’un durcisseur, c’est en mélangeant les deux que l’on obtient ce que le commerce a appelé une résine ! (résine = liant) le liant le plus souvent utilisé dans la fabrication des peintures bi-composante, est l’époxy (liant epoxydique, voir mon cours à ce sujet et les dangers d’un tel liant !)
La plus part du temps, nous avons à faire à des peintures bi-composantes nécessitant de mélanger une peinture et un durcisseur. Mais il y a également des mono-composants, souvent à base de liant polyuréthane (voir le cours sur la composition de la peinture).
4- UN RECAP EN VIDEO
J’ai réalisé une vidéo qui retrace grossièrement les besoins de chacun selon les pièces et leurs expositions aux risques.
Peindre est à la portée de tous, mais savoir peindre n’est à la hauteur que des peintres expérimentés.
Quand mes anciens collègues me disaient « 60 balais et j’en apprends toujours », j’avais pour habitude de croire, tout d’abord, qu’ils n’apprenaient pas vite ! Force est de constater qu’ils avaient en partie raison, et que pour dire : « je suis peintre et je sais peindre » ce ne sont pas forcément les années qui comptent, mais les différents cas de désordres rencontrés dans une carrière. Plus elle sera longue, plus elle sera complète (pas besoin d’être énarque).
Si vous êtes particuliers, nul doute que ce cours ne vous aura pas forcément passionné, mais j’aimerais croire que vous avez retenu l’essentiel :
Les rumeurs dans ce métier font légion, et en partie (ça n’explique pas tout), elles sont à l’origine de dépenses inutiles.
Docteur Peinture
Février 2019 / Juillet 2024
Docteur Peinture ®